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00:00— Soyons quand même, nous, on n'a toujours pas compris ces histoires de...
00:02— C'est toujours la borgne qui parle. Elle, elle me plaît, elle est la borgne.
00:05Elle a toujours du sucre cassé sur tout le monde.
00:08— Je crois qu'il parle de moi en disant la borgne, Julien.
00:11— Non, mais vous plaisantez, monsieur.
00:11— Alors, monsieur, c'est la journaliste. Vous venez d'appeler...
00:15— Oui, oui, la journaliste, elle n'est pas trop bien.
00:17Elle m'a vu casser du sucre déjà sur le monde.
00:18— Elle vous casse pas du sucre, dit non, monsieur.
00:21Mais vous vous rendez compte de ce que vous êtes en train de dire ?
00:22— Vous allez vite vous calmer, Julien, si je peux me permettre.
00:23— Non, non. Attendez, Célice, vous allez me laisser me parler, monsieur.
00:27Vous allez vous excuser, s'il vous plaît, parce que là, la France entière vous entend traiter une femme
00:32qui a un problème à un oeil, qui a perdu un oeil d'ailleurs et qui a un handicap, de la traiter de borgne.
00:39Donc on est en train de dire que Joseph Esposito du garage auto à Béziers
00:43traite les femmes de borgne quand elles ont un handicap sur l'antenne ? C'est ça, monsieur ?
00:47— Vous allez vous excuser, monsieur.
00:49— Et c'est la télé derrière, monsieur, et la radio.
00:52Mais vous vous rendez compte, monsieur ?
00:53— Donc si j'ai un conseiller à vous donner, c'est déjà d'éteindre la radio et la télé derrière vous
00:57et de lui présenter vos excuses et de dire que ça a dépassé votre pensée.
01:00— Vous n'avez pas de conseiller à me donner, vous, hein ?
01:02— Vous savez quoi, monsieur ? Non, alors là, pour le coup, monsieur, moi, je ne vais pas être conciliant du tout.
01:08C'est une honte, monsieur, et je l'affirme sur cette antenne.
01:11Oui, surtout que, monsieur, je vais vous poser quelques questions, avec mes deux yeux,
01:15puisque j'ai la chance de les avoir. Parlez-nous un petit peu des différents prénoms que vous...
01:18Voilà. Mais c'est fou, je suis désolé, Céline.
01:20— Merci, Julien. Pardonnez-moi, j'ai peut-être les mots qui ont dépassé ma pensée,
01:24parce que... Et encore que non, même pas, j'ai rien dit.
01:26En réalité, c'est Emma Léotti qui a pris la parole.
01:28Je n'ai rien dit sur ce dossier au moment où il a pensé que j'avais parlé.
01:31Et si j'avais pu exposer ma pensée 15 secondes de plus,
01:34j'aurais dit à ce monsieur qu'on allait rester sur le dossier de la voiture,
01:37que cette voiture, en fait, n'aurait pas pu être vendue en l'état,
01:40qu'il ne s'est pas présentée à l'expertise,
01:42qu'il a touché plus de 5 000 euros pour rien,
01:43qu'il s'était engagé sur l'antenne à rembourser,
01:45qu'il a commencé à rembourser.
01:47J'ai dit à Stan il y a 15 secondes dans l'oreillette au rédacteur en chef
01:49que c'était bien, il fallait l'encourager,
01:51qu'il avait commencé à rembourser.
01:53Je ne voulais pas l'enfoncer. Je ne l'ai pas enfoncé, je n'ai rien dit.
01:55Il se permet effectivement de dire que je suis borne.
01:57Moi, je peux le dire, je n'ai aucun problème avec ça.
01:59J'ai eu un handicap suite à un accident quand j'étais plus jeune.
02:03Où est le problème ?
02:03Ça ne m'empêche pas de faire mon métier, de bien le faire, je pense.
02:06Ce monsieur ne veut pas parler. Il a raccroché.
02:07Fin du débat.
02:08Et puisque ce monsieur est à Tillon, j'aimerais...