Cookies tiers, tendances vidéo de l’Arcom et co-viewing : l’actu adtech du mois d’avril
De la fin de la fin des cookies tiers sur Chrome au lancement de TikTok Shop, sans oublier le développement du co-viewing en CTV ou encore le retour de Vincent Touboul Flachaire à la tête de Goodeed, l’actualité de ce mois d’avril a été riche, pour le plus grand plaisir des invités de ce 7e épisode de Future of l’émission !
De la fin de la fin des cookies tiers sur Chrome au lancement de TikTok Shop, sans oublier le développement du co-viewing en CTV ou encore le retour de Vincent Touboul Flachaire à la tête de Goodeed, l’actualité de ce mois d’avril a été riche, pour le plus grand plaisir des invités de ce 7e épisode de Future of l’émission !
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00:00Bonjour à toutes et à tous, bienvenue sur le septième épisode de Futurof, l'émission.
00:18Je suis ravi de vous retrouver, je suis même doublement ravi,
00:21puisque pour parler de l'actualité de ce mois d'avril,
00:24j'ai le plaisir, en introduction de cette émission, de recevoir Vincent Touboul-Flachère.
00:28Bonjour Vincent.
00:29Bonjour.
00:30Tu es président fondateur de Gooddeed, pionnier de la publicité solidaire,
00:34que tu avais fondé il y a 11 ans, c'est bien ça ?
00:37C'est ça, oui.
00:37Voilà, fondé il y a 11 ans, revendu à la banque postale il y a 7 ans, 2018.
00:43Tu étais resté à la direction de Gooddeed jusqu'à il y a 2 ans à peu près, 2-3 ans ?
00:48C'est ça, 2 ans.
00:49Et avant de partir aux États-Unis pour aller faire des tête-à-tête avec Barack Obama, notamment.
00:55Oui, des petites tête-à-tête, oui.
00:56Et là, tu es donc de nouveau dans l'actualité, puisque tu es revenu des États-Unis pour racheter Gooddeed,
01:02qui avait été mis en vente par la banque postale.
01:04Est-ce que tu peux revenir peut-être sur cette actualité ?
01:06Pourquoi ce rachat ?
01:08Donc déjà, effectivement, moi j'avais créé la boîte quand j'avais 17 ans.
01:11Donc du coup, on a fait une première levée de fonds lorsque j'en avais 18 et j'étais en prépa à ce moment-là.
01:16Donc c'était durant mes études.
01:18J'ai quitté mes études pour lancer du coup l'entreprise sociale qui est Gooddeed.
01:236 ans plus tard, l'entreprise avait bien fonctionné et a été rachetée du coup par la banque postale et KissKissBank & Co,
01:28qui était un pôle citoyen d'entreprise que la banque postale avait voulu consolider.
01:33Et là, après un an et demi de pause aux États-Unis, je suis bien content de refouer le sol européen et français,
01:39où on est encore en théorie démocratique assez fort en ce moment, je pense que c'est important,
01:42et de reprendre effectivement avec l'équipe et une quinzaine d'investisseurs engagés à nos côtés,
01:47qui sont des gens un peu de la tech et de l'impact et tout.
01:50Donc on a décidé de reprendre Gooddeed pour accélérer le projet,
01:56parce que moi c'est le projet qui me motive et qui m'inspire depuis, effectivement comme tu disais,
02:00depuis que j'ai 17 ans, depuis plus 11 ans maintenant.
02:01Et qui est toujours aussi actuel, puisque l'idée de la publicité solidaire,
02:05c'est de permettre de reverser une partie des budgets qui sont investis par les annonceurs
02:08pour aller financer des projets associatifs, des ONG, etc.
02:12Et donc c'est vrai que là, on est dans un contexte où les financements sont taris,
02:16avec la fin de l'aide américaine, et je voyais même l'OMS commence à licencier finalement
02:22certains de ses employés pour faire de budget,
02:23donc on imagine ce que ça peut faire dans des plus petites structures.
02:27Donc il y a plus que jamais besoin en effet de Gooddeed.
02:29Effectivement, ce qui est un peu malheureux finalement,
02:33c'est que lorsque je suis parti il y a deux ans, j'avais l'impression qu'il y avait vraiment à la fois
02:35cette vague d'engagement de la part des marques, des entreprises,
02:39qui étaient vraiment au plus haut de son pic, qui étaient assez fortes en fait.
02:42Ça avait pris pas mal d'ampleur, c'était un sujet assez démocratisé dans les grandes boîtes,
02:45dans le privé.
02:47À la fois, on reconnaissait quand même vraiment le travail associatif,
02:50et là c'est vrai qu'aujourd'hui, deux ans plus tard, notamment avec l'arrivée de Trump au pouvoir,
02:55il y a eu des coupes budgétaires de plus de 42 milliards avec l'USID,
02:58qui a été fermé par du coup le département de Dodge,
03:03qui est le département où Musk était à la tête.
03:05Et donc c'est des milliards de dollars dans le monde,
03:08de programmes humanitaires qui ont été clôturés en l'espace de quelques semaines.
03:13Donc j'ai des amis qui ont des ONG un petit peu partout dans le monde,
03:16par exemple en Amérique latine, qui avaient une quarantaine d'employés,
03:18sur des projets sociaux et tout, qui ont dû littéralement en quelques semaines,
03:22en deux, trois semaines, dire à 90% de leurs salariés, de leur équipe,
03:25de partir du jour au lendemain, alors que c'est des projets qui ont 10 ans parfois,
03:29qui craignent contre-pouvoir, contre des régimes autoritaires,
03:32ou pour aider des personnes qui sont dans la pauvreté ou quoi, dans certains pays.
03:36Donc pour le coup, non, non, il y a malheureusement encore plus besoin de Godid et d'entreprises
03:41qui aident des associations à lever des fonds, ou des acteurs de la solidarité aujourd'hui,
03:45qu'hier, et il y a un côté un peu cynique à ça, et un peu malheureux aujourd'hui,
03:51parce que, bon, on savait que ce n'était pas derrière nous,
03:54et on ne peut pas avoir forcément cette utopie de se dire qu'il n'y aura plus de misère, de pauvreté,
03:57il y aura toujours certainement quelques conflits dans le monde, etc.
03:59Mais on pensait qu'on avait fait des beaux progrès.
04:02C'est un sacré retour en arrière, en effet, qu'on est en train de vivre avec des conséquences
04:05pour les gens investis du coup dans ces associations,
04:08et puis bien sûr pour les populations qui manquent d'aide.
04:12Et c'est vrai qu'on sent qu'il y a un essoufflement un peu de cette tendance, si on peut dire,
04:16parce que malheureusement c'était une tendance peut-être éphémère,
04:18de l'ARSE, de l'engagement des entreprises.
04:21Il y avait eu un gros mouvement d'engagement lors du Covid notamment,
04:24et puis même les années précédentes, ça avait commencé ce mouvement à être amorcé.
04:27Là, il y a vraiment un coup d'arrêt assez brutal.
04:31Est-ce que c'est aussi pour ça finalement que la Banque Postale,
04:34enfin est-ce que Goodide finalement l'activité de la pub solidaire,
04:37est-ce qu'elle était jugée plus assez pérenne pour la Banque Postale ?
04:42Déjà pour reboucler avec la question d'avant,
04:44c'est vrai qu'un point, moi je trouve qu'il y a une bonne leçon à retenir de tout ça aussi,
04:47c'est quand même que c'est un combat de tous les jours en fait l'engagement.
04:50Que c'est des forces qui doivent à chaque fois se percuter,
04:54et qu'il n'y a pas de fin en soi, et que c'est un combat permanent.
04:57Donc je pense que naturellement les entreprises aussi dans le privé
05:01n'ont pas cette tendance instinctive à aller vers l'engagement.
05:04Ce n'est pas le rôle qu'on leur a défini, leur rôle comptable, administratif, juridique ou quoi,
05:08ce n'est pas ce qu'on attend du privé initialement, même juridiquement.
05:13Donc je pense que c'est quelque chose en fait, c'est vraiment une force,
05:17et c'est un mouvement, une énergie qu'on doit mettre constamment.
05:19Parce qu'une entreprise aujourd'hui malheureusement elle est là dans notre système économique,
05:22et dans notre société moderne, pour créer du profit économique.
05:24Donc c'est ça ce qu'en attendent les actionnaires, c'est ça ce qu'en attendent forcément les dirigeants, les dirigeantes, etc.
05:29Donc non, la RSE ce n'est pas naturel, à part lorsque c'est figé dans la loi je pense,
05:36où là on est contraint de respecter ça, mais sinon c'est un combat permanent.
05:39Donc c'est pour ça que je pense en tout cas que, que ce soit au sein de la banque postale,
05:41d'autres boîtes ou de grands groupes ou quoi,
05:43ce n'est pas naturel d'aller vers des logiques où on va créer de l'impact,
05:47qu'il soit associatif, solidaire, social, environnemental ou quoi, ce n'est pas instinctif.
05:50Donc il faut le rappeler aux grandes entreprises, il faut prendre son bâton de pèlerin,
05:54il faut tous les jours aller tirer la couette de ce côté-là.
05:58Et c'est pour ça qu'on a besoin de monde, c'est pour ça qu'on a besoin de gens,
06:00c'est pour ça qu'on a besoin d'énergie.
06:02Et c'est vrai que je pense que ça a été un coup dur évidemment pour les personnes qui sont affectées par,
06:07voilà, qui avaient cette aide humanitaire ou sociale ou écologique,
06:09mais aussi pour les personnes qui travaillent dans le secteur où c'est éreintant, c'est très dur
06:13et voir tous les projets des dernières années sinistrés comme ça en quelques semaines,
06:19c'est je pense très lourd aussi.
06:20Donc c'est pour ça qu'il faut être là pour les aider lorsqu'on en a aussi la possibilité, je pense.
06:23Donc finalement voilà, c'était pas tant que, enfin, on imagine que la banque postale,
06:27voilà, dans sa gestion finalement, a décidé là de mettre peut-être à part un petit peu tout ce pôle social qui avait été constitué,
06:35puis il y avait besoin de retrouver peut-être aussi une dynamique et une direction indépendante pour pouvoir répondre aux enjeux, aux défis actuels.
06:42Peut-être pour rappeler, Goudi, du coup, depuis le lancement, c'est 10 millions d'euros qui ont été reversés, c'est ça, à des associations ?
06:47Grâce à la publicité solidaire.
06:49Grâce à votre modèle, du coup, 60% du budget. Donc ça, c'est en direct, c'est ça, 60% du budget qui est reversé à une association.
06:56Et vous avez aussi déployé le format via des partenariats où là, potentiellement, la part est un peu moindre.
07:01C'est ça. Donc en fait, nous, on va diffuser des campagnes d'annonceurs,
07:04donc on va travailler avec les agences médias, Avast, Publicis, OMD, etc., et des annonceurs dont on va diffuser les campagnes.
07:10Et à chaque fois qu'on diffuse une campagne, par exemple pour Danone, on va ajouter autour de la publicité,
07:15un format qui va dire à l'internaute lorsqu'on diffuse la campagne, en regardant cette pub, vous faites un nom.
07:19Donc l'internaute sait qu'en regardant la pub, il y a un nom qui est généré.
07:21Et nous, notre modèle, c'est qu'on reverse 60% de tout ce qu'on gagne, de tous nos revenus publicitaires,
07:24à l'association qui est choisie, qui fait partie de notre catalogue, où on a 350 ONG associations partenaires.
07:29Il y en a 40% ensuite, une part pour l'éditeur sur lequel on va diffuser la campagne, et une part pour Goodid,
07:34ce qui nous permet d'être à l'équilibre et d'investir pour essayer de déculper notre impact.
07:38Et parfois aussi, ce sont les éditeurs ou les régies avec lesquelles on est partenaire qui vont commercialiser notre format.
07:43Et donc là, par exemple, on le fait avec TF1, M6, on le fait avec Dailymotion, avec différentes régies,
07:48qui vont dire à leurs annonceurs, vous pouvez faire de la pub chez nous, mais vous pouvez aussi faire de la pub solidaire chez nous.
07:53Donc, on vous vend l'inventaire et au-dessus, on va rajouter un format qui va permettre à l'audience de voir que vous vous engagez grâce à vos boutiques publicitaires.
07:59Ça, ça marche super bien. Par exemple, avec TF1, on a renversé plus d'un million d'euros maintenant pour des assos,
08:03à la fois sur du VOH ou de la télé du VOL, de la télé en ligne, etc., et de la télé vraiment linéaire.
08:11Donc ça, c'est assez chouette. Vous pouvez regarder TF1 ou les dernières émissions et là, vraiment voir une pub qui va dire devant votre télé,
08:17cette pub est solidaire, elle finance X dizaines, X centaines de milliers d'euros pour tes assos.
08:22Et des formats vidéo, mais il me semble aussi que vous avez des formats style affichage digital, aussi de l'audio.
08:28Oui, c'est ça. En fait, notre vision, c'est de se dire que partout où il y a de la publicité, elle peut être solidaire.
08:33Donc, on va essayer de faire en sorte que la publicité soit vraiment un levier de générosité,
08:36donc pour mobiliser les entreprises via leur budget de communication, de montrer leur engagement, de démontrer leur engagement à leurs audiences,
08:42parce qu'aujourd'hui, c'est quand même, et ça reste une priorité pour le consommateur. Et puis, il y a une vraie différence entre une marque qui s'engage
08:47et une marque qui ne s'engage pas. Donc, pour certains publics aussi, certaines audiences, c'est crucial de voir qu'une marque,
08:52une entreprise va avoir une forme d'engagement. Donc là, vous vous dites, c'est un truc un peu clé en main, facile,
08:56et derrière, ça permet d'avoir un impact direct pour financer des projets associatifs, en se disant que partout où il y a de la pub,
09:01potentiellement, peut être un levier de financement. Et puis, bon, est-ce qu'il peut aussi convaincre les annonceurs d'investir dans ces formats
09:07qui sont un peu plus chers par rapport à des formats normaux ? Mais bon, voilà, parce qu'aussi, il y a cette cause qui est financée.
09:13Mais pour les convaincre aussi, il faut peut-être parler des performances qui sont supérieures.
09:17Enfin, je me rappelle qu'on avait eu déjà l'occasion d'échanger il y a quelques années sur ces sujets.
09:21Et finalement, il y a sur des capiailles de branding, sur aussi des capiailles médias comme taux de clic, taux de complétion, etc.,
09:28des scores qui sont supérieurs à des campagnes normales. Est-ce que tu peux revenir peut-être un peu là-dessus ?
09:32Oui, mais je pense qu'avec Udi, en tout cas, on est dans une démarche plus de qualité versus quantité,
09:36dans le sens où quand on va voir une publicité lorsqu'on a un internaute qui va dans un pré-roll
09:42où il y a, ou avant une émission de télé, cinq, six publicités ou dix publicités parfois,
09:46et qu'il y en a une où on va dire « en regardant cette pub, vous faites un an »,
09:49forcément, l'internaute va voir la publicité, elle va se démarquer.
09:52Donc, on a déjà des capiailles d'attention qui sont bien meilleures selon les secteurs,
09:55selon l'association qui va être choisie, selon la marque, etc., selon l'audience.
10:00C'est vrai qu'on voit des gaps hyper importants et on fait beaucoup de post-tests pour démontrer ça.
10:04C'est pour ça qu'on travaille beaucoup de marques et on retravaille régulièrement avec elles.
10:07On a des clients assez fidèles sur ces KPIs.
10:09Sur du branding, du capital sympathie, lorsqu'on va voir une publicité
10:12où on sait que cette marque, via ses budgets pubs, s'engage,
10:15forcément, ça rentre dans une logique de capital sympathie assez importante.
10:18Donc, on a aussi des super KPIs là-dessus.
10:20Il y a des marques où, parfois, ça fait gagner 20 points, 30 points sur ces critères.
10:24Donc, c'est super intéressant.
10:25Et après, effectivement aussi, on voit que les taux de complétion sont meilleurs, les taux de clics, etc.
10:29Mais limite, ce n'est pas forcément l'enjeu principal sur lequel on veut pousser.
10:33Parce que pour nous, en tout cas, le format Goody, ce qui l'aide vraiment,
10:36c'est à montrer que la marque est engagée auprès d'une audience,
10:39à démarquer cette publicité d'une autre.
10:41Et aujourd'hui, je pense que c'est important que les marques s'engagent, qu'elles montrent qu'elles sont engagées.
10:45Le besoin du privé et de tous les budgets, notamment communication, des entreprises pour s'engager,
10:50notamment aujourd'hui, face aux baisses de budget des assos.
10:54Donc, ça crée aussi une aspiration globale,
10:56où un internaute qui va voir que cette marque fait régulièrement de la publicité engagée.
11:00Forcément, derrière, on voit aussi, on le met de son calcul aussi,
11:04on voit des intentions d'achat qui augmentent.
11:06Qui sont aussi…
11:07Et donc, bon, un besoin en France, un besoin aussi aux États-Unis,
11:11peut-être pour parler un petit peu des projets, justement, maintenant, pour Goody.
11:14Donc, il y a ce projet d'implantation aux États-Unis, là, finalement, un peu dans l'œil du cyclone.
11:18Oui.
11:19Alors ça…
11:20Donc là, on vient de reprendre la boîte il y a trois semaines.
11:22Enfin, deux semaines.
11:23Donc, c'est encore très neuf.
11:24On a une stratégie…
11:27Peut-être, parfois, on nous prend un peu pour des fous.
11:30Mais en fait, c'est déjà ce qu'on avait fait pendant le Covid,
11:32où il y avait beaucoup d'agences médias, le secteur de la communication en général,
11:35ou même beaucoup de secteurs qui s'étaient mis en chômage partiel.
11:37Chez Goody, on ne l'avait pas du tout fait.
11:38Il y avait beaucoup d'annonceurs qui avaient arrêté de communiquer.
11:40Nous, on avait décidé de prendre le pli inverse.
11:42On s'est dit « Goody, c'est une boîte engagée.
11:45Les assos ont besoin de nous, particulièrement pendant cette période du Covid.
11:48C'est là où on va communiquer.
11:49C'est là où on va mettre de l'énergie.
11:50Parce que c'est à ce moment-là qu'on fait le plus de sens. »
11:52Je pense que c'est un peu la même chose.
11:53Et ça avait super bien marché en quelques semaines.
11:55On avait collecté plus de 450 000 euros pour Médecins Sans Frontières,
11:59pour la fondation des hôpitaux de France, la PHP, les pièces jeunes, etc.
12:05Donc, ça avait bien marché à ce moment-là.
12:06Et en fait, c'est un peu cette même logique qu'on a pour les États-Unis
12:08en se disant « Aujourd'hui, c'est le moment où il faut que dans nos sociétés modernes,
12:13le privé est fort. Il faut que le privé s'engage parce que les États sont plus fragiles. »
12:17Donc, notamment aux États-Unis aujourd'hui, on sait que les assos ont besoin.
12:20On sait que les entreprises ont besoin de s'engager.
12:22Donc, nous, on va essayer de porter ce message.
12:24Et donc, on attaque ce marché. On espère le plus rapidement possible.
12:27On commence à travailler dessus.
12:28Et en préparation de cette émission, tu m'avais aussi parlé un petit peu d'un appel
12:33que tu voulais lancer à tous les professionnels de la pub, des médias,
12:36pour essayer de fédérer un petit peu les bonnes volontés,
12:38essayer de déployer ce type de mécanique solidaire
12:41et les financements des associations aussi le plus largement possible.
12:45Est-ce que peut-être tu peux nous en dire un mot rapide ?
12:47Oui. En fait, nous, on a deux pieds, l'un dans le secteur associatif.
12:54On reçoit toutes les semaines parfois des cris d'alarme, des alertes,
12:58des appels aux dons réguliers de certaines de nos assos.
13:00Par exemple, Handicap International a perdu 20% de ses financements récemment
13:05du fait de coupures budgétaires du SAIDI.
13:07Solidarité International, c'est 36%.
13:09Donc, c'est deux ONG qui ont perdu vraiment des fonds de travail, beaucoup de fonds.
13:12Et derrière, c'est des millions de vies qui sont impactées.
13:14Donc, c'est vraiment important comme moment.
13:16Et à côté de ça, nous, on a aussi cet autre pied dans le secteur de la com,
13:19chez les entreprises, dans le secteur privé.
13:21Donc, on essaie d'adopter une posture.
13:23On peut créer un consensus et créer un double langage.
13:26Et en fait, on voit qu'il y a plein de force vive dans la com.
13:29Il y a des budgets, il y a de l'énergie, il y a des gens, il y a des talents, il y a des idées.
13:33Et on se pose la question et on aimerait bien lancer un peu cet appel effectivement
13:36et créer des ateliers où on peut mettre en relation des entreprises de la com
13:41et des régies, des médias, des agences et des talents qui ont envie de se mobiliser
13:45pour aider les associations en ce moment à essayer de compenser un peu ces coûts budgétaires
13:49parce qu'elles en ont besoin aujourd'hui.
13:50Donc, ça peut être par du pro bono, ça peut être justement en essayant de se peser ensemble.
13:55Donc, on veut créer ce moment où il y a des assos qui ont été touchés
13:57et des annonceurs, des agences, des professionnels de la com.
14:00On se pose ensemble et on réfléchit comment est-ce qu'on peut aider.
14:02Et avec cette idée de, c'est maintenant qu'il faut aider
14:05et comment est-ce que la com peut aider un peu en ce moment.
14:09L'appel est lancé et puis je te remercie beaucoup Vincent déjà d'avoir été avec nous
14:13et puis d'avoir porté ces messages-là.
14:15Et je vous remercie aussi de nous avoir écoutés.
14:17Avant de vous rendre du coup sur Gooddeed et de contacter Vincent pour apporter votre aide,
14:21je vous propose quand même de rester jusqu'à la fin de l'émission
14:23puisqu'on se retrouve tout de suite en plateau avec nos experts
14:25pour évoquer notamment des sujets autour de l'actualité de ce mois d'avril, autour de la vidéo.
14:29A tout de suite !
14:37Rebonjour à toutes et à tous, bienvenue sur le plateau de Futurof, l'émission
14:41pour décrypter l'actualité de ce mois d'avril dans les secteurs médias et adtech.
14:46Et comme toujours, je suis entouré par des invités d'exception
14:50puisque j'ai directement à ma droite Olivier Dansac, Head of TV & Partnership de LiveRamp.
14:55Bonjour Olivier !
14:56Bonjour !
14:57Accompagné de Jérôme Cochard, CEO de Making Science France.
14:59Bonjour Jérôme !
15:00Et enfin, Vincent Salini, directeur commercial numérique chez France Télévisions Publicités.
15:04Bonjour Vincent !
15:05Bonjour, merci !
15:06Vous l'avez compris, avec un tel casting, on va beaucoup parler de télé et de CTV.
15:10Mais avant ça, je vous propose quand même de revenir sur le feuilleton
15:13qui a animé le marché ces dernières années et qui vient peut-être de trouver son dénouement.
15:18Alors, un dénouement peut-être pas si terrible, c'est un final un peu décevant.
15:22On pourrait appeler ça Game of Chrome peut-être ?
15:24Qu'est-ce que vous en pensez ?
15:25C'est beau, j'aime bien !
15:26Elle est pas mal ?
15:27Alors voilà, la nouvelle reculade bien sûr de Google sur le sujet des cookies.
15:31Finalement, pas de prompt pour demander aux utilisateurs de Chrome de choisir
15:35est-ce que finalement ils veulent ou pas donner leur consentement global pour les cookies
15:38et donc au profit de Privacy Sandbox.
15:40Peut-être, messieurs, à chaud, puisque voilà, à un moment où on tourne,
15:43la décision a été très récente.
15:44Qu'est-ce que vous en pensez ?
15:46J'imagine que vous n'êtes pas forcément tombé de votre chaise au moment d'apprendre la nouvelle ?
15:50Jérôme ?
15:51Ah non, je suis pas tombé de ma chaise.
15:54Je vais avoir un point de vue assez pro-Google, moi, là-dessus.
15:57Donc c'est pas...
15:58Il en faut pour tout le monde.
16:01C'est pas forcément la religion de tout le monde.
16:03Je trouve que l'entreprise a déjà fait beaucoup d'efforts,
16:06que l'accès aux données personnelles est franchement facilité par cette plateforme,
16:12que c'est plutôt dans un bon esprit,
16:14qui est ce qui a été appelé une reculade.
16:17Je le qualifierais pas de reculade.
16:19Je le qualifierais comme un énième délai parce que c'est long,
16:24parce que les cookies sous-tendent quand même l'ensemble de l'industrie publicitaire du web.
16:30Donc c'est aussi la responsabilité du leader de faire un peu attention à ce qu'il fait.
16:35Donc pas de surprise.
16:38Comme tu disais, Game of Chrome.
16:41Alors Chrome, ça sera sans doute d'ailleurs un autre épisode.
16:44Et sans doute nettement...
16:46Je sais pas si ça sera plus sérieux, mais en tout cas plus immédiat.
16:49— Avec le procès, du coup, là, en ce moment, de démantèlement.
16:53— Ouais, là, ça barde un peu.
16:54— Là, je trouve qu'il y a des nouveautés qui sont intéressantes, qui peuvent être structurantes.
16:59— Pour le marché, oui.
17:00— Même si Google a quand même des arguments qui me paraissent assez forts et souvent recevables.
17:04Mais sur les cookies, pas d'énormes surprises.
17:09— Alors est-ce qu'on peut peut-être...
17:11Alors je sais pas si vous voulez réagir à ça.
17:12Mais on peut peut-être se demander aussi si c'était pas un moyen de lâcher du lest un petit peu
17:15par rapport à ce contexte réglementaire juridique qui est quand même assez lourd sur les épaules de Google
17:20en disant on va pas se rajouter une énième bataille.
17:22D'autant qu'en parallèle, il y a eu la décision autour de ATT d'Apple
17:27avec donc la condamnation par l'autorité de la concurrence d'Apple à verser 150 millions d'euros
17:32parce que justement, ils ont imposé via ATT finalement un double recueil du consentement
17:37par rapport au CMP qu'on connaît bien depuis le RGPD.
17:40Donc finalement, Google, qui avait envisagé potentiellement pour Privacy Sandbox
17:45un prompt un peu similaire devant la décision de l'autorité de la concurrence,
17:49a peut-être aussi... Ça a dû peser sans doute. Je sais pas ce que vous en pensez.
17:52— Ouais. Au-delà de ça, moi, je pense que... Enfin surtout que ce soit les différents reports
17:57qu'il y a eu sur la fin des cookies et maintenant la fin de la fin des cookies,
18:00ça a malgré tout permis aussi aux différentes entités, aux différentes parties prenantes
18:05de se poser un peu les bonnes questions sur comment est-ce que demain,
18:08on doit traiter le sujet de l'adressabilité. Il y a de plus en plus d'environnements
18:12qui sont aujourd'hui targetables au-delà de l'utilisation des cookies tiers,
18:16que ce soit des environnements CTV, des environnements des grandes plateformes
18:19qu'on utilise un petit peu au quotidien. Toutes ces initiatives qui ont été faites
18:23autour des identifiants qui vont continuer d'exister parce qu'au final,
18:26les environnements cookifiés avec des cookies tiers, ça représente, je crois,
18:29à peu près 15 ou 20%, simplement, aujourd'hui, de ce qui se passe en termes de médias digitales.
18:33— Sur Chrome, finalement. — Exactement. Et il y aura peut-être des gens
18:36qui, avec tous ces sujets, viendront se mettre opt-out de ces sujets.
18:40Et peut-être qu'il y aura à nouveau des revirements de situations, on sait pas trop.
18:43Donc je pense que ça a créé un peu de complexité de peut-être repositionner des sujets.
18:50On avait un timing en tant qu'annonceur ou agence pour dire
18:53« je prends ce sujet à bras-le-corps aujourd'hui parce qu'il y a ce timing-là qui est imposé ».
18:57Finalement, ça change. Donc j'ai un petit peu plus de temps.
18:59Néanmoins, il y a pas mal de connaissances qui ont été apportées en travaillant sur tous ces sujets.
19:04Donc je pense malgré tout que... — C'est finalement ce qu'on peut...
19:07On peut d'un côté remercier Google pour avoir un petit peu été l'aiguillon
19:10qui a permis, justement, cette effervescence autour des solutions
19:13pour dépasser, justement, les cookies tiers. Et il y en a beaucoup de solutions.
19:17Même si, en effet, j'imagine que ceux qui ont investi beaucoup de temps d'argent
19:20dans ces alternatives, là, aujourd'hui, doivent être un petit peu...
19:23Voilà. Ils savent pas trop comment se positionner. Vincent, oui ?
19:26— Ouais. Moi, je suis pas tombé de ma chaise, d'une part, en effet.
19:29Enfin, je rejoins l'année de mes camarades.
19:32Ensuite, je pense que le point le plus important, c'est qu'il ne faudrait surtout pas
19:37que ce report, en cette fin, soit une marche en arrière sur toutes ces avancées
19:43autour des identifiants. Partagez-moi un chiffre.
19:47Nous, on a 95 % de nos inventaires qui sont cookie-less,
19:51dont une grande partie qui est cookie-less by design, un environnement CTV, notamment.
19:56Donc finalement, nous, on avait pas attendu cet énième report, etc., pour avancer là-dessus.
20:01Et en effet, répondre aux besoins à la fois d'une part d'adressabilité et d'autre part de mesures, etc.
20:08Donc moi, j'espère que ça va pas être un coup de frein de toute l'industrie sur cette absolue nécessité d'avancer sur l'identification
20:18pour éviter, en effet, d'avoir quelques acteurs, les wall gardens, qui, justement, proposent une mesure dans leur environnement clos.
20:27Donc, au contraire, j'espère que ça va pas être un frein. En tout cas, nous, de notre côté, vu qu'on était très peu dépendants de l'environnement cookie,
20:37on n'a pas attendu ces énièmes rapports pour avancer sur nos propres identifiants, notre propre log, et puis les fonctionnalités tierces là-dessus.
20:46Et puis, la paroisse d'une agence et du dialogue qu'on peut avoir aujourd'hui avec les annonceurs, le sujet de la mesure, le sujet de l'efficacité,
20:58la prégnance des géo-experiments, des causal impacts, des MMM, c'est pas un élément qui va être mis en cause.
21:05C'est quand même de plus en plus le sens de l'histoire. La moindre possibilité de lire les performances des campagnes continue à entraîner des demandes des clients
21:16de quelles sont les alternatives aux mesures, au fond, traditionnelles. Alors, c'est vrai pour le web, ça le sera peut-être sur la télé.
21:27De quelles alternatives je dispose pour mesurer l'efficacité de mes médias ?
21:31Et quand même, là, il y a en ce moment une profusion de technologies qui sont présentes, qui existent et qui permettent d'avoir une vision assez globale
21:39de l'efficacité des investissements, je crois.
21:41Bon, on va continuer à avancer. Mais en effet, on voit qu'il y a énormément de choses qui finalement découleront en termes d'avancée de cette séquence.
21:50Et voilà, au fur et à mesure, ce qu'on peut regretter, c'est peut-être cette stagnation vis-à-vis des annonceurs qui n'iraient pas, du coup,
21:56qui ralentiraient un petit peu leur transition, alors qu'il y a des environnements, et c'est ce dont on va parler tout de suite,
22:02autour de la télé et notamment de la CTV, où il y a justement toutes ces solutions alternatives, ces ID notamment, sont potentiellement intéressants.
22:09On va revenir et puis on aura l'occasion peut-être dans un autre épisode. On va attendre que tout ça retombe un petit peu,
22:14de revenir sur tous les sujets de procès, de condamnation de Google, de Meta, d'Apple, voilà, parce que ça mériterait finalement peut-être une émission dédiée.
22:23Je vous propose qu'on fasse un petit break, un petit jingle, et on revient tout de suite sur les sujets dédiés à la CTV et la télé au global,
22:30avec notamment une séquence chiffres autour de la dernière étude de l'ARCOM sur le sujet. On se retrouve tout de suite.
22:42Donc on est de retour en plateau. On le disait à l'instant, donc un environnement phare, cookie-less, c'est celui de la CTV.
22:48Et je vous propose peut-être, puisqu'on va revenir, il y a eu aussi une actualité assez riche en avril sur ces sujets connexes à la télévision.
22:57Je vous propose peut-être, pour poser un peu le décor, revenir sur les résultats de l'étude tendance audio-vidéo 2025 de l'ARCOM qui avait été dévoilée le 3 avril.
23:06Et notamment, revenir, alors les slides vont être diffusés à l'écran, mais sur quelques chiffres.
23:10Donc l'évolution déjà du taux d'équipement en télé, qui reste assez prépondérant, même s'il y a une légère diminution ces 4 dernières années,
23:17puisqu'on passe de 92% des foyers équipés à 89%. Mais bon, ça, ça va aussi dans le sens de l'histoire,
23:23parce qu'on sait que les modes de consommation sont de plus en plus variés.
23:26La télé, qui reste quand même le canal de consommation numéro 1 de la vidéo en France, pour 88% des foyers,
23:33sauf chez les 15-24 ans. Mais c'est ce qu'on se disait justement avant, c'est que c'est assez faible finalement l'écart,
23:39puisque le smartphone est privilégié par 77% des répondants qui utilisent en priorité ce device.
23:46Mais le poste de télévision est arrivé juste après à 114%. Donc c'est vraiment kif-kif finalement.
23:52Et peut-être pour compléter, et après je vous laisserai réagir, des usages quand même qui diffèrent.
23:57Et on voit dans le temps finalement de consommation vidéo, c'est assez finalement évident,
24:02puisque la télé linéaire gratuite qui reste prédominante chez les plus de 50 ans,
24:06elle doit rivaliser chez les 15-24 avec vraiment la VOD, la VOL et les réseaux sociaux.
24:12Chez les 15-24 qui sont les plus gros consommateurs, puisqu'ils consomment en moyenne 5h21 par jour de vidéo
24:19contre 4h40 pour les autres populations. Et à noter peut-être une petite particularité
24:24chez les possesseurs de Smart TV qui consomment en moyenne 5h40.
24:28Et ça sur la Smart TV, il y a aussi ce chiffre, 84% des Français qui ont une télévision connectée à Internet.
24:35Pour 63% d'entre eux, ça se fait via le FAI, mais quand même 38% d'entre eux via une Smart TV.
24:41Donc on voit ces grands ensembles qui chaque année évoluent et se mettent en place.
24:45Peut-être messieurs, après cette longue tirade, une réaction à ces chiffres ?
24:48Qu'est-ce que vous en retenez des résultats de cette étude de l'ARCOM ?
24:51Moi, je trouve qu'ils sont plutôt rassurants et enthousiasmants.
24:56Le premier point, c'est sur le taux d'équipement.
24:58Si on regarde un peu dans le rétroviseur, je pense qu'il y a une dizaine d'années,
25:01on prédisait la mort de l'écran télé.
25:03Rappelez-vous l'émergence des tablettes, mais évidemment du smartphone, etc.
25:07Il n'en demeure pas moins que cet écran familial reste encore majoritairement
25:11chez l'ensemble des foyers français.
25:14Après, le deuxième point, c'est les usages.
25:17Et en effet, on voit bien, on le constate, et d'ailleurs, les acteurs télé ont été
25:22non pas spectateurs, mais acteurs de l'évolution de ces modes d'usage,
25:26ont fortement évolué en fonction des cibles, des profils d'audience, etc.
25:31Et je dirais même nous, France.télé, on a cassé la chronologie initiale du média télé.
25:38Historiquement, il y a quelques années dans le passé, on parlait de plateforme de replay.
25:42Aujourd'hui, finalement, ou de catch-up, finalement, la télé devient la catch-up de nos plateformes.
25:50Deux exemples pour illustrer mon propos.
25:52Quand je parle de casser la chronologie des médias, aujourd'hui, nous, on propose
25:55trois semaines avant leur diffusion, nos séries, fictions, etc.
25:59sur la plateforme France.télé, avant même leur diffusion linéaire.
26:02Et ça peut représenter jusqu'aux deux tiers de la consommation,
26:04qui se fait désormais ce qu'on appelle en prévu.
26:06Ça, c'est le premier point, c'est qu'on a été acteur de ces évolutions
26:11en accompagnant l'évolution naturelle des usages.
26:16Le deuxième point, un chiffre qui est propre, je dirais, à France.télé,
26:22on est aujourd'hui la première plateforme de streaming gratuite en France,
26:25avec 38 millions de visiteurs uniques.
26:27Et sur les jeunes, on touche 8 Français de 25-34 ans par mois,
26:32consomment la plateforme France.télé.
26:34Si je rabaisse un peu plus la cible, entre 15 et 34 ans, c'est plus des trois quarts.
26:39Donc, ça montre bien qu'on a réussi, bien évidemment,
26:41on a encore à développer les usages, etc.
26:44Mais on arrive à toucher au travers la plateforme France.télé,
26:50ces nouvelles audiences.
26:51Donc, je pense que ce qui est rassurant, c'est qu'on accompagne les usages,
26:56les acteurs locaux les accompagnent.
26:58Bien évidemment, il y a l'émergence de nouveaux acteurs,
26:59on en reparlera, les acteurs, les audits.
27:01Mais en tout cas, nous, on n'a pas été spectateurs là-dessus.
27:04Et puis, le dernier point, et je peux faire mon propos là-dessus,
27:07c'est la télévision connectée.
27:09Donc, c'est-à-dire, c'était 84% de mémoire.
27:12C'est ça qui est extrêmement intéressant pour notre industrie publicitaire,
27:16c'est que désormais, les téléviseurs sont connectés à Internet,
27:19ce qui nous permet d'avoir une voie de retour.
27:21Et donc, en effet, l'émergence de la CTV au sens large,
27:24que ce soit sur les plateformes de streaming Bivode comme les nôtres,
27:28ou de la télé segmentée, qui est un levier de la CTV.
27:32Donc, c'est des formidables opportunités pour l'industrie et pour les annonceurs.
27:35Et là, on est totalement rentré dans cette ère de la convergence,
27:37dont on parle depuis des années, avec le média, le canal digital.
27:41Peut-être juste pour rebondir, c'est intéressant aussi,
27:42sur cette approche par rapport aux jeunes.
27:44J'imagine que ça passe à la fois par l'offre de contenu
27:46qui va être consommée par cette population,
27:49et aussi, du coup, par le fait de proposer, par exemple,
27:51trois semaines en avance le contenu sur une plateforme.
27:54Ça permet aussi de s'inscrire dans des usages totalement délinéralisés.
27:58C'est ce qu'attendent ces populations-là ?
28:00En gros, ce qu'on constate, c'est que quand même,
28:02la télévision linéaire reste consommée par le plus grand nombre.
28:06On a quand même battu, il n'y a pas un chiffre que vous avez partagé,
28:08mais on a battu le record historique d'audience
28:10avec la série d'ouverture des Jeux Olympiques.
28:13Mais même plus récemment, le tournoi Destination,
28:15ça a encore été un record d'audience en diffusion linéaire.
28:18Donc, on arrive à toucher notamment les publics les plus jeunes.
28:22On aura Roland-Garros prochainement, je suis sûr qu'on aura toujours.
28:26Donc, en effet, la télévision linéaire arrive encore,
28:29au travers du sport, des shows de divertissement, etc.,
28:32à capter un large public.
28:33En revanche, ce qui est vrai, c'est que tout un tas d'autres contenus,
28:36je pense notamment aux séries-fictions,
28:38là, les publics sont habitués à consommer différemment,
28:40ne veulent plus attendre, je dirais, une diffusion linéaire.
28:44Ils veulent être libres de consommer le contenu en binge
28:46au moment où ils le souhaitent, etc.
28:48Et en effet, nous, on a axé vraiment là-dessus.
28:51C'est faire en sorte que France.tv soit la première antenne du groupe.
28:55Je dirais même, on ira un cran plus loin, le 6 juin prochain,
28:58dans le cadre de la nouvelle grille d'alimentation.
29:01Les chaînes France 2 et France 5 vont s'effacer au profit de France.tv.
29:07Donc, quand vous allumerez le canal numéro 2,
29:10vous aurez en haut à droite, non plus le logo France 2,
29:13mais France.tv, ça illustre bien la clé d'entrée, c'est la façon de les armes.
29:18Vous, messieurs, c'est une réaction peut-être aux chiffres de l'Arcom.
29:20Qu'est-ce que vous avez retenu, vous, de ces différents chiffres ?
29:23Pas de grande surprise, finalement.
29:25Enfin, c'est des chiffres qui évoluent progressivement,
29:27mais c'est des tendances de fond,
29:28notamment sur la partie consommation des jeunes.
29:30C'est vrai que c'est quelque chose qu'on voit depuis plusieurs années.
29:33Je pense surtout, ce qui est intéressant à noter,
29:35c'est effectivement ce que tu disais juste avant
29:37sur les gros carrefours d'audience,
29:39qui sont souvent des événements sportifs
29:41qui viennent réconcilier un petit peu plusieurs personnes devant l'écran,
29:45versus la consommation peut-être plus, on va dire, unique,
29:50ou en tout cas unifiée, quand on regarde du contenu depuis son téléphone,
29:53par exemple, c'est des tendances, je pense,
29:55aussi d'habitude de consommation sur les séries télé, etc.,
29:58avec les grandes plateformes,
29:59mais également les plateformes plus locales.
30:02Donc, pas de grande surprise sur ces chiffres,
30:03des tendances de fond qui existent depuis pas mal de temps maintenant, finalement.
30:07Jérôme ?
30:08Mollier, je te trouve un peu dur.
30:10Moi, j'ai trouvé l'étude vraiment...
30:11Enfin, j'invite tout le monde à vraiment aller la voir,
30:13parce que je l'ai trouvé formidable,
30:15et en plus, il y a des espèces de...
30:16On en parlait tout à l'heure,
30:17mais des espèces de petites pastilles live un peu qualitatives
30:20qui donnent vraiment...
30:22qui sont du one-man test, évidemment,
30:25mais qui sont vraiment intéressantes.
30:27Des verbatims d'utilisateurs, justement, qui témoignent...
30:29Oui, des verbatims qui sont vraiment chouettes.
30:31Et moi, ça faisait longtemps...
30:33Alors, je pense qu'elle a un rythme annuel, cette étude.
30:37Moi, j'étais assez frappé par le fait de voir à un instant T
30:41la façon dont l'ensemble des usages avaient pu être bouleversés.
30:45Je dois retenir deux, trois éléments dans l'étude
30:47qui m'ont particulièrement marqué, au-delà de la pénétration,
30:50qui est évidemment toujours élevée,
30:52au-delà du fait que, quand même,
30:53le digital permet de rajeunir les jeunes français.
30:56Bravo !
30:56Ce qui m'a marqué dans l'étude,
30:59c'est, un, l'élément de pénétration.
31:01On est d'accord.
31:02C'est vraiment très fort.
31:03C'est-à-dire, et c'est ce que tu soulignais, en fait, tout à l'heure,
31:06le fait qu'on est vraiment passé d'une économie de demande
31:09à une économie d'offres.
31:10Et on voit bien, je trouve, que la stratégie de France Télé,
31:12mais même celle de TF1,
31:13sont l'illustration de comment est-ce que j'abonde au maximum l'offre
31:17et puis, au fond, les individus sont de plus en plus libres
31:20et ne sont pas du tout enfermés dans un agenda.
31:22C'est le premier élément.
31:23Le deuxième élément, c'est quand même la place des jeunes.
31:26Tu soulignais tout à l'heure, en introduction,
31:27le fait que le premier, quasiment ex-aequo, en fait,
31:32device de consommation de vidéos chez les jeunes soit la télé,
31:36moi, je trouve ça tout à fait contre-intuitif.
31:38Alors, je ne parle pas d'employés, évidemment,
31:39mais pour, en général, lorsque vous discutez avec quelqu'un,
31:43il vous dit, ah, ouais, la télé, c'est foutu chez les jeunes.
31:45En fait, pas du tout.
31:46Et le troisième point, c'est la nature de la consommation.
31:49On voit bien le nombre de Français abonnés.
31:51Alors, ça, pour le coup, il n'y a pas de nouvelles.
31:52On est abonné à Prime, utilisant des offres de SVOD,
31:57que ce soit Netflix, quoi, mais ça, je trouve que ça montre
32:02à quel point on est en train de vivre un nouvel âge d'or de la télévision.
32:05Ce nouvel âge d'or de la télévision, il a été long à être au fond,
32:10sinon compris, ou en tout cas, susciter l'adhésion, disons,
32:14des éditeurs traditionnels, parce qu'il y a un bouleversement
32:16du business model.
32:16Mais moi, d'un point de vue plutôt d'agence
32:19et qui vais chercher les espaces là où il se trouve,
32:22je trouve qu'on est vraiment au tout début.
32:27Le début d'une nouvelle ère.
32:28Oui, d'un âge d'or un peu publicitaire.
32:31Pendant une décennie, le mobile, ce fut l'année du mobile.
32:35Chaque année, c'était...
32:36Mais pendant une décennie, on l'a eu.
32:38Je suis un peu convaincu que là, on ouvre une nouvelle décennie
32:41et que ça sera l'année de la CTV pendant quelques années.
32:45Je pense que...
32:46Il faut faire gaffe parce que l'année du mobile,
32:47ça ne s'est jamais vraiment réalisée.
32:48Ça s'est capté, ça a été capté par peu d'acteurs.
32:53Et par ailleurs, ce qui est très frappant,
32:55c'est la place de la télé elle-même,
32:58c'est-à-dire du poste de télé.
33:00Moi, je crois beaucoup que le média, c'est aussi le device.
33:05Et qu'en matière de production, en matière d'impact,
33:09en matière de production et en matière d'impact,
33:12le média est le device.
33:12Et donc, avoir une logique.
33:14Qui est-ce qui est ?
33:16Comment est-ce que j'agis ?
33:17À la lumière de ces chiffres,
33:18et de la consommation des individus pour la CTV spécifiquement,
33:22en séparant d'ailleurs les autres écrans
33:26avec sans doute des problématiques d'action différentes
33:28qui ne vont pas chercher les mêmes choses.
33:30On pourra disserter tout à l'heure sur YouTube, par exemple,
33:33sur la façon dont ça fonctionne.
33:35Ça, je trouve ça vraiment intéressant.
33:36Et je trouve que l'étude encourage à l'action.
33:39Voilà, c'est ça, c'est ce que je pense.
33:40Peut-être, Vincent, une dernière action ?
33:43Non, mais je suis tout à fait d'accord.
33:44Ce que je trouve intéressant pour notre industrie publicitaire digitale,
33:47elle a été créée autour d'un usage individuel
33:53et sur des devices à la base, c'était le desktop,
33:55puis très rapidement sur son mobile.
33:57Et je rejoins l'analyse des Google.
33:59C'est-à-dire qu'au-delà des contenus, etc.,
34:01il y a des attributs propres à la télé.
34:04Il y a quelques écrans télé ici dans ce plateau.
34:07Déjà, la surface d'expression, c'est 20 à 30 fois celle d'un smartphone.
34:12Déjà, en termes...
34:12Déjà, on me parlait d'effet d'impact.
34:15Déjà, il y a un impact visuel qui est extrêmement fort.
34:18Et d'autre part, la fameuse écoute conjointe.
34:21C'est-à-dire qu'on est sur une consommation individuelle
34:23derrière son écran d'ordinateur ou son smartphone.
34:26Eh bien là, on a encore, malgré un usage délinéaire,
34:30une écoute conjointe, un co-viewing sur...
34:32Parlons-en tout de suite, parce que c'est vrai que voilà,
34:34peut-être 2024, si on devait retenir un petit peu,
34:36il y a eu bien sûr tous les travaux autour de l'attention
34:38qui permettaient de distinguer aussi l'écran télé
34:40par rapport aux autres devices.
34:42Est-ce que 2025, ça va être finalement l'année du co-viewing ?
34:45Alors peut-être pour remettre en contexte un petit peu
34:47et aborder les actualités aussi de ce mois d'avril
34:50au-delà de l'étude Arcom.
34:52Donc il y a TF1 qui lance en CTV une offre
34:54nommée CoView Plus
34:55et qui est basée donc sur ce nouveau KPI de co-viewing
34:59qui est intégré maintenant à tous les bilans de campagne
35:01proposés pour TF1 Plus.
35:04Alors quelques chiffres qui sont issus de TF1,
35:06donc en moyenne en semaine, 1,3 personnes
35:09qui regardent un stream sur TF1 Plus
35:11peut monter à 1,6 en pic le week-end
35:14et tout simplement, CoView Plus, ça permet,
35:16c'est une offre un peu garantie pour un certain niveau de co-viewing,
35:19donc des coûts de conjointe qui est proposé aux annonceurs
35:22sur les campagnes 4 écrans.
35:23Et c'est intéressant puisque du coup,
35:25France Télé Publicité avait lancé déjà une offre aussi similaire l'an dernier
35:30autour de l'écoute conjointe.
35:33Alors du coup, vous avez l'antériorité pour revenir un petit peu là-dessus.
35:37Voilà, hyper intéressant parce qu'en effet,
35:38on sait que ce contexte de consommation de la télé
35:41se fait souvent en famille, en tout cas au milieu du salon, à plusieurs.
35:44Et là, c'est un enjeu aussi d'être capable
35:47de finalement calculer le nombre de contacts
35:49que chaque impression va permettre aussi d'aller toucher.
35:53Oui, ce que je disais précédemment,
35:55c'est-à-dire qu'on a été habitué dans l'industrie digitale
35:57à avoir une consommation individuelle
35:58avec tout un tas de KPIs qui sont basés sur ce mode de consommation.
36:03Là, ce qui est entré mais nouveau,
36:05c'est qu'on a cet écran télé
36:06avec en effet, et ça existe depuis la nuit des temps,
36:09de l'écoute conjointe pour ne pas dire co-viewing en télé linéaire,
36:11mais qui existe également sur la consommation bivode.
36:15Donc en effet, on est ravis que TF1 nous emboîte le bas.
36:18Mais ce qui est intéressant,
36:20c'est qu'aujourd'hui, nous, on avait lancé une offre
36:23qu'on a appelée CTV Home Prime
36:24qui permet de communiquer de 20h à minuit
36:27sur la plateforme France.TV, sur l'écran télé,
36:30et donc bénéficier d'un co-viewing
36:31qui est mesuré par un tiers,
36:33ça c'est important aussi, qui est médiamétrique.
36:34Je pense que ce n'est pas une auto-mesure,
36:37comme d'autres acteurs, ça peut être le cas.
36:40Donc là, nous, ils montent à 1.5.
36:41Donc en effet, quand on a l'habitude
36:42d'acheter une impression publicitaire en digital,
36:45une impression publicitaire est égale, en moyenne,
36:471.5 contact.
36:49Donc ça, c'est important de le valoriser.
36:52Pour que ce soit un vrai game changer,
36:53parce qu'aujourd'hui, à l'instar de TF1,
36:55on le propose systématiquement dans les bilans,
36:57on a un CPM impression et un CPM contact.
37:00Pour que ce soit un vrai game changer
37:02et finalement une monnaie d'échange,
37:04il faut que désormais l'industrie publicitaire,
37:06enfin la tech publicitaire,
37:07à savoir les différents maillons de la chaîne,
37:09ad-serveur, SSP et DSP,
37:11soit en mesure, aujourd'hui,
37:13de reporter, de bider sur cette logique de contact
37:16qui permet d'avoir une convergence
37:20par rapport à la mesure de la télé linéaire
37:24qui induit des comptes conjointes
37:27depuis de nombreuses décennies.
37:30Donc c'est important, je pense,
37:31de valoriser ça.
37:32Parfois, la bivode, en valeur faciale,
37:35les CPM peuvent être parfois élevées.
37:38Ça permet, tout comme le CPM attentif, finalement,
37:41de relativiser...
37:42Voilà, c'est beaucoup de bon sens.
37:45On parlait de l'attention,
37:46on a été assez pionniers là-dessus,
37:48mais en effet, on parlait du format publicitaire,
37:51l'impact du format publicitaire,
37:52le co-viewing, l'attention,
37:53meilleure mémorisation, etc.
37:55Il y a un vrai cercle vertueux autour de cet écran télé.
37:58Mais, messieurs, peut-être le co-viewing,
38:00est-ce que ça va être justement la grosse tendance ?
38:03C'est vrai que, pour ne pas les citer,
38:04mais YouTube avait aussi poussé le sujet
38:06il y a quelques mois.
38:07Je crois que c'était pour début 2024.
38:09Ils voulaient lancer leurs propres mesures.
38:11Finalement, ça avait été accueilli
38:13de façon modérée par le marché.
38:16Donc, d'où le fait de rappeler
38:17que ça doit être un tiers, oui.
38:19Très brièvement, mais tu le soulignais très bien.
38:23Il y a un enjeu économique qui est fondamental
38:25entre eux.
38:25Est-ce que j'ai une personne
38:26ou est-ce que j'ai une virgule 6 personnes
38:28devant l'écran ?
38:29Donc, il n'y a pas besoin d'être Mme Irma
38:32pour se dire que, oui,
38:34les différents acteurs vont tendre
38:36à démontrer qu'il y a plus de monde
38:37devant leur écran
38:37que ce qui pouvait être les impressions.
38:43C'est dans les vieux pots
38:44qu'on fait les meilleures confitures.
38:46Donc, ça, c'est des recettes
38:47qu'on a vues par le passé.
38:48Moi, je considère que si la mesure...
38:52Enfin, ça sera établi par...
38:53Une mesure telle que définie
38:56par Médiamitrie ou par d'autres...
38:58Ou éventuellement d'autres acteurs.
38:59D'ailleurs, le marché est ouvert.
39:02Doit pouvoir servir de juge de paix
39:04à l'existence ou non de ce co-viewing
39:06qui est vraiment...
39:06Qui est d'abord une modalité de construction
39:10des masses qui sont devant le poste,
39:13mais qui est aussi une modalité d'efficacité.
39:15Enfin, je pense que c'est autant dans cet esprit-là
39:17que vous avez pu le faire manifestement avant TF1,
39:20le mettre en œuvre.
39:22Le co-viewing, pendant très longtemps,
39:24si on admet que les règles qui existaient
39:25il y a 20 ans sont toujours les mêmes,
39:27c'est parce que les individus devant la télévision
39:29parlent de ce qu'ils sont en train de regarder
39:30et notamment des campagnes qui sont en train de voir
39:32que la pub n'en est plus efficace.
39:35Il y a un impact, voilà.
39:35Donc, voilà.
39:37Dans cette reconstitution d'un âge d'or,
39:39disons, télévisuel et publicitaire,
39:43le co-viewing me paraît avoir sa place.
39:45Je vous propose peut-être d'accélérer un petit peu
39:49parce que c'est vrai que le temps file
39:51et on a encore pas mal de sujets à aborder.
39:53Peut-être pour Symptomatique, finalement,
39:55de ce nouvel âge d'or,
39:56mais on ne va pas s'étendre dessus,
39:57mais juste quand même le mentionner,
39:58l'évolution du CNP TV quand même,
40:00qui devient donc l'alliance des médias TV et vidéo
40:04et qui intègre du coup en plus des régies historiques
40:07du CNP TV, Netflix, Prime Vidéo, Disney+,
40:09et Paramount, il me semble.
40:11Donc voilà, c'est Symptomatique aussi,
40:13voilà, de ces nouvelles ensembles qui émergent pour,
40:16je crois, en fonction de ce qui avait été dit
40:18au moment du dévoilement de cette nouvelle identité,
40:21c'est l'engagement de ces acteurs en mesure de,
40:24en fonction de, pardon, j'en perds mes mots,
40:26qui sont réunis, voilà, par la même volonté
40:29de proposer un contenu premium
40:31dans un environnement premium
40:32avec justement une mesure certifiée par un tiers
40:34et qui, du coup, a exclu aussi YouTube.
40:37C'était un petit peu ça, peut-être le sujet
40:39autour de cette transformation du CNP TV en ABM TV.
40:43Je ne sais pas si vous voulez réagir là-dessus,
40:44mais peut-être parce qu'on a d'autres sujets,
40:46notamment le décryptage à aborder.
40:49Juste pour rebondir là-dessus,
40:50je pense que François Péissier,
40:52qui préside la DMTV, l'a très bien résumé.
40:54L'idée, ce n'est pas de disclure tel ou tel acteur,
40:56c'est plutôt de réunir des acteurs
40:58autour d'intérêts et de sujets communs.
41:00Ils sont, me semble-t-il, de deux natures.
41:02Le premier, c'est le cadre réglementaire,
41:05puisqu'il y a des asymétries réglementaires
41:07entre les différents acteurs.
41:08Et donc ça, je pense que c'est important
41:11pour justement avoir un marché viable,
41:13c'est-à-dire avoir un cadre réglementaire commun
41:16aux différents membres de cette industrie.
41:20Et puis, l'autre intérêt,
41:23il est également sur l'étude et la mesure.
41:25Et donc, confère le projet des mesures cross-média, etc.
41:29Donc ça, c'est encore une fois,
41:31pour qu'un marché soit viable,
41:32il faut qu'il soit normé.
41:33Et donc, c'est dans ce sens-là
41:35que désormais, le SNPTV a ouvert à d'autres acteurs
41:39et qu'ils font part de cette industrie publicitaire
41:42ou même plus largement de l'industrie audiovisuelle
41:45au sens large.
41:46Merci, Vincent, d'avoir en effet...
41:48On parlait d'âge d'or.
41:50Là, ça peut être la guerre du feu, quand même.
41:52Au sens où, je pense qu'on est vraiment au tout début.
41:57Oui.
41:57Et que l'initiative, tu as raison,
42:02que défendait François, elle est très juste,
42:04sont présents autour de la table,
42:05les gens qui le souhaitent.
42:08Maintenant, un marché,
42:11il est constitué de la pluralité des acteurs
42:13qui le composent.
42:14Je vous propose, on reviendra dessus,
42:16mais vu qu'Olivier doit nous quitter
42:17dans pas si longtemps,
42:19je voudrais quand même qu'on ouvre
42:20notre dernière séquence d'écryptage.
42:21On va faire un petit break
42:22et on revient tout de suite sur une autre actu
42:25et un sujet que je voulais vous soumettre.
42:27Et donc, séquence d'écryptage
42:35que je voulais ouvrir avec une autre actu,
42:38donc le lancement de TikTok Shop en France.
42:40Alors, on ne va pas revenir directement
42:42sur TikTok Shop,
42:43mais en tout cas, je trouvais
42:43que ça pouvait être intéressant
42:44pour questionner finalement le rôle de la vidéo
42:47dans un parcours d'achat
42:49et notamment en bas de fenêtre.
42:50Est-ce que la vidéo, vraiment,
42:51ça peut, à l'instar de ce que propose TikTok Shop,
42:53convertir directement ?
42:55Donc, on sait que TikTok Shop,
42:57ça va être une expérience spécifique d'achat.
43:00Je me demandais,
43:00est-ce que la CTV finalement a ce potentiel aussi ?
43:04depuis longtemps de ce que peut proposer Prime
43:06avec les passerelles justement entre Amazon
43:08et les contenus de Prime ?
43:10On peut aussi citer l'évolution un peu de la stratégie de Walmart
43:12puisqu'il y a eu des rachats qui ont été faits,
43:15notamment le constructeur de Smart TV Visio
43:17et un lancement en bêta par Walmart
43:20finalement d'une offre de Retail Media
43:23avec la possibilité d'utiliser la donnée Walmart
43:25off-site sur les inventaires de visio.
43:27Donc voilà, je voulais un peu vous demander,
43:29est-ce que finalement la CTV avait le potentiel aussi
43:32de proposer comme ça des formats ou des activations
43:34qui permettaient de convertir directement ?
43:36Peut-être Olivier, parce que tu dois nous quitter après.
43:38Je te laisse réagir.
43:40Oui, merci.
43:41Globalement, je pense que oui,
43:43alors peut-être pas exactement de la même façon
43:46que peut le proposer TikTok avec TikTok Shop,
43:48mais il y a beaucoup d'initiatives aujourd'hui
43:50qui sont menées entre des acteurs
43:52qui détiennent des contenus vidéo,
43:54qui les mettent à disposition de consommateurs
43:55et d'utilisation de données de retailers globalement,
43:59parce que c'est un peu de ça dont on parle,
44:00même si dans TikTok Shop, c'est internalisé,
44:01il y a un peu ce lien qui est fait directement un petit peu.
44:05L'idée pour TikTok, c'est d'avoir accès
44:06à des données de conversion de la même façon
44:08que peut l'avoir Amazon par exemple.
44:10Mais de la même façon,
44:11des données qui sont aujourd'hui activées
44:13pour faire du ciblage sur des environnements vidéo,
44:16ça existe déjà, notamment avec des données de retailers.
44:18Ça permet évidemment d'aller chercher
44:20un peu plus de performance
44:22que ce qu'était le média vidéo traditionnel,
44:24la télé qui était plus historiquement de notoriété,
44:28même si ça a toujours évidemment
44:29drivé des ventes en magasin,
44:31parce que sinon les annonceurs
44:32auraient très rapidement coupé les budgets très certainement.
44:34Mais là, en tout cas, il y a cette capacité
44:36d'avoir cette logique de ciblage
44:37sur des consommations de produits très spécifiques
44:39et derrière de mesurer la performance aussi
44:42d'un point de vue business
44:42pour lier des expositions médias
44:46à des données de vente ticket de caisse
44:47et pouvoir avoir des logiques de plif sur les ventes
44:50et savoir que ça rapporte vraiment
44:51des euros supplémentaires d'investir en médias.
44:54Je pense que c'est surtout ça.
44:55Les fameuses mécaniques qu'on évoquait tout à l'heure
44:57quand on parlait de l'actualité
44:58autour des cookies et des IDs aussi notamment,
45:01et LiveRamp propose le Ramp ID.
45:02Donc il y a des logiques, j'imagine,
45:03qui permettent de rentrer dans ces scénarios
45:05un peu plus poussés sur la télé,
45:07en télé segmenté, en CTV, etc.
45:09avec là, on parle de l'effet indirect de la télé sur les ventes
45:14et là-dessus, on a peut-être en tête
45:16les travaux d'Equimétrix aussi
45:17qui prouvent bien que la télé est quand même
45:19le plus gros contributeur aux ventes
45:21pour les annonceurs,
45:23après avoir en fonction des secteurs.
45:25Mais peut-être, est-ce qu'il y a des exemples
45:26de formats d'utilisation de cette donnée directement ?
45:30On sait qu'il y a les écrans d'accueil,
45:32notamment des Smart TV,
45:33qui offrent certaines possibilités
45:35en termes de nouveaux formats publicitaires.
45:37Est-ce que, voilà, dans ce que tu vois, Olivier,
45:39il y a des choses, justement, assez intéressantes aussi
45:41pour transformer vraiment l'écran
45:42en canal direct de conversion ?
45:46Il y a beaucoup de demandes
45:46de la part des éditeurs au global
45:48d'avoir accès à des données
45:50qui permettent un meilleur ciblage
45:52et de meilleure performance.
45:53Nous, on est le prestataire technique
45:55qui permet de fournir l'infrastructure
45:57permettant d'avoir ces logiques de collaboration
45:59entre des médias et des acteurs
46:01qui détiennent de la donnée type des retailers.
46:03Ça peut être tout autre secteur d'activité.
46:06Après, sur les types de contenus
46:07ou les stratégies,
46:08je pense que Vincent sera peut-être mieux placé que moi
46:10pour parler de tout ça.
46:11Mais aujourd'hui, en tout cas,
46:12la technologie existe
46:13pour venir permettre des stratégies marketing
46:17similaires à ce qui existe depuis toujours
46:20sur des plateformes comme YouTube, par exemple.
46:22Donc, c'est vraiment ce type de solution
46:24qui permet, effectivement,
46:25d'aller chercher des stratégies
46:26plus bas de funnel
46:27et plus aller chercher la conversion,
46:29éventuellement, directement.
46:30Après, sur des formats d'inventaire,
46:31évidemment, quand on a du reach,
46:34du ciblage potent,
46:35enfin, du ciblage à disposition de qualité,
46:38derrière, je suis certain
46:39qu'il y aura les bonnes créas
46:41qui seront mises en avant
46:42avec les bons formats
46:43pour aller optimiser la conversion
46:44sur cet aspect plus type d'inventaire à disposition.
46:47En tout cas, la technologie existe.
46:48Merci beaucoup, en tout cas, Olivier,
46:50pour ton témoignage.
46:57Monsieur, si quelqu'un veut réagir,
46:59j'imagine que, voilà,
47:00dans ce qu'a dit Olivier,
47:01en tout cas, il y a plein de choses
47:01sur lesquelles vous pouvez rebondir.
47:03Vincent, vous êtes partenaire de LiveVend.
47:05Allez, j'y vais.
47:06Je me lance.
47:08Déjà, en premier point,
47:09tu as bien fait de rappeler
47:10que la télé linéaire fait vendre.
47:13Elle a été très largement mesurée.
47:15Un euro investi en télé
47:16génère 6 euros de chiffre d'affaires.
47:19Donc déjà, on n'a pas entendu
47:21des plateformes pour savoir
47:23et mesurer que la télé fait vendre.
47:25Après, ce qui est nouveau,
47:26et en effet, c'est grâce à la CTV,
47:29il y a cette capacité d'adressabilité.
47:31Donc je pense qu'il y a deux points importants.
47:33C'est en effet, cette capacité
47:34via des partenariats
47:36avec des data providers
47:38de différentes natures,
47:39et Olivier a eu raison de le rappeler,
47:41des acteurs du retail,
47:42on a cette capacité à proposer
47:43des ciblages extrêmement fins
47:45et qui sont performants.
47:46Un ou deux chiffres
47:47pour illustrer mon propos.
47:50On a une offre en télé segmentée,
47:52d'ailleurs commune,
47:53avec mes camarades d'M6 et de RMC,
47:54TV Ritelle Connect,
47:56qui est captée sur la donnée de Carrefour.
47:57On a un client de Bar Chocolaté
48:01qui a activé la donnée de Carrefour.
48:03Les résultats sont sans appel.
48:05Le premier point,
48:06c'est un uplift de chiffre d'affaires
48:07de l'ordre de plus de 5%
48:09sur les personnes
48:10qui ont été exposées à la campagne
48:11versus les non-exposées.
48:12Et surtout, le deuxième point,
48:13c'est plus de 40% de nouveaux acheteurs.
48:15Donc, on voit bien
48:16que quand on a un écran télé,
48:18un contenu, etc.,
48:19et une capacité de ciblage pertinente,
48:22en effet, ce média fait vendre.
48:23Le deuxième axe, c'est les formats.
48:25Et donc, en effet,
48:26grâce à la CTV,
48:27donc là, je reviens
48:28sur le plus le volet streaming,
48:30on a la capacité
48:31d'avoir des nouveaux formats.
48:33Donc, notamment,
48:33nous, on a lancé un format
48:34qu'on a appelé Cover Break
48:35pour ne pas dire Ad Pause.
48:37Donc, c'est un format
48:37qui s'affiche lors de la mise en pause
48:39du player,
48:40qui est un usage habituel
48:41sur la consommation délinéaire
48:44de la série fiction.
48:46Et donc, c'est un format
48:46qui est en plein écran.
48:47Encore une fois,
48:48c'est un écran
48:48qui fait 20 à 30 fois
48:49la taille d'un smartphone
48:50et qui, dans cette approche full funnel,
48:52est extrêmement complémentaire
48:54à une prise de parole vidéo.
48:55Donc, nous, on a des offres
48:57qui permettent de justement
48:58accompagner l'utilisateur.
49:00des produits potentiellement,
49:02des offres.
49:02Voilà.
49:03Et puis, également...
49:03Le risque, c'est aussi
49:06d'être confronté,
49:07contrairement à TikTok,
49:09où on est dans un scroll,
49:10finalement,
49:11le fait d'aller après
49:11sur un shop
49:12ou sur une landing page,
49:14bon, ça ne casse pas vraiment
49:15notre parcours
49:16puisqu'on était de toute façon
49:18exposé à des contenus courts.
49:20Là, en télé,
49:20c'est quand même assez différent.
49:22Et est-ce que ce n'est pas antinomique ?
49:23Je crois qu'on en avait un peu parlé
49:24avec Jérôme, justement,
49:25en préparation.
49:26Je laisse au rebondage.
49:27Justement, je trouve que
49:28ce format Cover Break,
49:30il n'est pas du tout...
49:31Lui, il s'inscrit dans les usages.
49:32Il s'inscrit dans les usages.
49:33Mais il y a un usage.
49:34De là à quitter, du coup,
49:35l'environnement
49:36pour aller sur un store.
49:37Alors, après, ce qui est important,
49:38je vais le savoir pour dire,
49:39mais Jérôme a fait preuve
49:42de beaucoup de bon sens
49:43en rappelant, je dirais,
49:44tous les attributs.
49:45Encore une fois,
49:46les médias télé,
49:46il y a ce fameux co-viewing,
49:48ces coups de conjointe.
49:49On sait, par exemple,
49:50qu'il y a cette fameuse cible
49:51des femmes responsables des achats.
49:53Elles vont pouvoir, en effet,
49:54faire l'acte d'achat final,
49:55sauf qu'elles ont pu être exposées
49:57avec leurs enfants
49:58ou leurs conjoints.
50:00Et on est plusieurs.
50:01On échange sur le contenu
50:02qu'on vient de consommer,
50:03mais également sur la publicité.
50:05Et donc, voilà,
50:05c'est comme des vertus intrinsèques
50:07à l'écran télé,
50:09son attention,
50:10sa mémorisation,
50:11son écoute conjointe.
50:11Donc, l'enfer de la caisse
50:14avec ses enfants
50:15où on nous demande
50:16d'aller prendre plein de choses,
50:18finalement,
50:18c'est déporté maintenant
50:19dans le salon,
50:20grâce à vous.
50:20Et sur l'écran télé,
50:23on peut, encore une fois,
50:24jouer sur l'interactivité aussi,
50:26avec ses QR codes
50:27qui sont développés aussi.
50:29Alors, pardon Vincent,
50:32introduction.
50:34Moi, ce n'est pas tout à fait
50:35un point de vue que je partage.
50:36C'est-à-dire qu'on ne peut pas
50:37être à moitié ensemble.
50:40On ne peut pas avoir,
50:40d'un côté,
50:41l'écoute conjointe
50:42en se disant
50:43c'est un format familial,
50:44on va faire du branding génial
50:45et puis la télévision
50:46en branding classique,
50:47ça fonctionne hyper bien.
50:49Et puis se dire
50:49on va te faire
50:50on va te faire
50:51de la performance,
50:52les gens vont acheter
50:52lorsqu'ils sont devant
50:54leur écran de télé
50:54et puis ça se trouve
50:55demain,
50:56la feuille d'achat
50:57n'est pas immédiat.
50:58Je n'ai pas forcément immédiat.
50:59Alors,
51:00d'accord.
51:01Parce qu'on parle
51:01de la production
51:02de TikTok.
51:03Il ne faut pas croire
51:03que la télévision,
51:04tu vas faire de l'écoute
51:05conjointe de l'achat
51:06et puis ça se trouve
51:06elle va te faire le café après.
51:08Non, non.
51:09Ça fait beaucoup.
51:12De mon point de vue,
51:15je trouve que l'exemple
51:16de TikTok
51:16est pour le coup
51:17assez intéressant
51:18parce que tu es
51:18dans une consommation
51:19qui est par nature
51:21individuelle en fait
51:22sur TikTok.
51:25Le format de scroll,
51:28il est habituel,
51:30il a été poussé
51:30par Meta
51:31et les calls to action
51:32sont quand même
51:33extrêmement forts.
51:34Et on le voit,
51:35enfin moi j'ai des clients
51:36parmi lesquels,
51:37on fausse des éléments
51:39de mesure
51:39parce qu'un TikToker
51:42a fait une vidéo
51:43sur un des produits
51:44qui était vendu
51:45par ce client
51:46en Allemagne
51:48et ils n'arrivaient pas
51:48à expliquer
51:48les chiffres d'impact.
51:50Donc là,
51:50je trouve qu'il y a un lien
51:51qui est fait
51:52de manière tout à fait immédiate
51:53entre un axe sur TikTok
51:56et une consommation
51:59de vidéos
52:00et un achat.
52:02Je le vois moins
52:03mais je ne pense pas
52:03que ce soit d'ailleurs
52:04utile.
52:06Je trouve que c'est une lune
52:07qui est poursuivie
52:08depuis assez longtemps
52:09de se dire
52:10est-ce que la télévision
52:11ne peut pas avoir,
52:12enfin dans quelle mesure
52:13la télévision pourrait-elle avoir
52:14des éléments
52:16qui sont plus liés
52:17à l'action,
52:18elle ne sera pas immédiatement
52:19corrélée à la performance.
52:20En tout cas,
52:21le poids moyen,
52:22c'est ça.
52:22Et aujourd'hui,
52:23il y a quand même
52:23beaucoup d'acteurs
52:24pour lesquels
52:25le domaine de la performance,
52:27c'est quand même
52:28la corrélation directe,
52:30immédiate.
52:31Et en fait,
52:31le gros du marché,
52:32il est là,
52:32l'argent est là.
52:33C'est comment je corrèle
52:34mon action média
52:36à une vente
52:37et à un acte
52:38un peu immédiat.
52:39Et en tout cas,
52:40moi,
52:40c'est dans ce périmètre-là
52:41que je mets
52:42les éléments
52:43d'achat à la performance.
52:45Oui,
52:46ce que je pense,
52:48c'est qu'on est
52:49en capacité...
52:50Oui.
52:51Tiens,
52:51vous avez une question.
52:56Oui,
52:56OK,
52:57ça marche.
52:57C'était en cours.
53:00Je reprends.
53:05Pour conclure,
53:06du coup,
53:06Vincent,
53:06et répondre à Jérôme.
53:09Tu as raison,
53:09Jérôme,
53:10la problématique,
53:12c'est la problématique
53:12de la temporalité.
53:14L'objectif,
53:15c'est de donner
53:15la possibilité d'eux.
53:16Après,
53:17l'immédiateté
53:18que l'achat se fasse,
53:20je dirais,
53:20dans un laps de temps immédiat,
53:22ensuite,
53:22on constate,
53:23on n'a pas attendu,
53:24en effet,
53:25la CTV,
53:25etc.,
53:26pour constater,
53:26par exemple,
53:27que suite à une exposition
53:29d'un spot télé,
53:30il y a une montée
53:30du search
53:31sur l'écran mobile.
53:33Donc,
53:34il y a déjà
53:34cette capacité
53:35d'interactivité
53:38ou de pouvant aller
53:39sur l'acte d'achat final.
53:41Au travers,
53:41justement,
53:42de cette consommation
53:43avec l'écran mobile.
53:44L'idée,
53:44nous,
53:45c'est là aujourd'hui,
53:46c'est de proposer
53:47la capacité
53:48aux utilisateurs,
53:51aux téléspectateurs,
53:52de les accompagner
53:54dans leur éventuel parcours,
53:56en effet,
53:57avec la vidéo
53:58qui va plus faire ce job
54:00de considération,
54:00d'image,
54:01etc.,
54:01et ce rappel de format
54:03qui peut être
54:03juste un rappel,
54:05qui peut donner lieu
54:06à une capacité
54:07d'achat d'immédiateté
54:08au travers d'un QR code
54:10ou autre,
54:11ou simplement
54:11d'aller sur son smartphone
54:14ou sur son desktop
54:16dans un laps de temps
54:17d'un quart d'heure.
54:18Peu importe.
54:18En tout cas,
54:19c'est notre capacité de...
54:20Dernier mot, Jérôme,
54:22ce sera le mot de la fin.
54:22Et puis,
54:23on n'a pas...
54:23Là,
54:24on n'est dans un monde
54:25parfait
54:26où on n'a pas parlé d'argent.
54:28Quand on regarde aussi
54:29le positionnement prix
54:30d'acteurs
54:31qui peuvent être compétitifs
54:32sur...
54:32Enfin,
54:33qui peuvent être agressifs
54:34sur la vidéo
54:36et sur le niveau
54:37de coût par conversion
54:39sur de la vidéo,
54:40on est sur des niveaux
54:41qui sont quand même
54:42très bas
54:44et qui contribuent
54:47à décaler le marché
54:48vers des standards
54:49qui sont,
54:50à mon avis,
54:50assez loin
54:51de ce que peuvent faire
54:52pour le moment
54:53des acteurs traditionnels.
54:54Exactement,
54:55avec peut-être...
54:56Comment il y aura un réculement...
54:57Avec peut-être un effet
54:58de saturation aussi
54:59du message publicitaire
55:00puisque pour arriver
55:01à ces niveaux de performance,
55:02de conversion,
55:03il y a probablement
55:04un effet de bord
55:06et l'un des spectateurs
55:08internautes
55:09n'est pas dans une logique
55:12« Tiens,
55:12c'est une campagne
55:12à performance,
55:13ça,
55:13c'est une campagne
55:13à branding. »
55:14Il peut être surexposé,
55:15ça peut être aussi...
55:16Je vous propose,
55:17je pense que vous aurez
55:17peut-être même l'occasion
55:18de continuer...
55:19Ah, d'un débat,
55:19tranquille.
55:20Bien sûr,
55:20parce que c'est aussi
55:21le petit moment
55:21et on va finir là-dessus
55:22parce qu'on est un peu
55:23hors délai,
55:24mais on vous retrouvera
55:25tous les deux
55:25sur l'événement futur
55:27of TV Ads.
55:29Donc,
55:29ce sera l'occasion finalement
55:30de poursuivre le débat.
55:31N'hésitez pas d'ailleurs
55:32notre audience
55:33à aller les interpeller
55:34tous les deux
55:35pour continuer ce débat.
55:37Merci beaucoup messieurs
55:37d'avoir été avec nous.
55:38Merci à vous
55:39de nous avoir suivis
55:40et je vous donne rendez-vous
55:41à très bientôt
55:42pour une prochaine émission
55:43Futurof,
55:44l'émission.
55:44À bientôt.
55:45Sous-titrage Société Radio-Canada